Du point de vue de la loi juive la décision prise dans l’affaire du Dakar est encore plus révolutionnaire que celle du destroyer Eilat.
Le 25 janvier 1968, le sous-marin Dakar en mission entre la Grande Bretagne et Haïfa disparaît mystérieusement. Aucune trace, ni du sous-marin, ni de l’équipage, le mystère total entoure cette affaire et dans un premier temps, Israël, pense que le sous-marin a été capturé par une armée ennemie.
Au bout de quelques semaines, Tsahal publie un communiqué laconique: “le sous-marin Dakar a sombré pour des raisons inconnues.” Pour le Rav Goren, alors aumonier de l’armée, le dilemme est complexe. Parmi les soixante neuf hommes d’équipage, seize sont mariés et leurs épouses deviennent donc “aguna”.
Selon la loi juive, un homme disparu dans un espace d’eau ouvert ne peut être considéré comme mort, contrairement à un homme disparu dans un espace d’eau fermé comme un lac. Selon la loi juive, impossible donc de décréter que les seize marins sont morts.
Goren, persuadé, comme l’armée, que le sous-marin a coulé, cherche un fondement halachique et avance un jugement juif datant de 450 ans, stipulant qu’un homme se trouvant dans une pièce close, immergée d’eau, est considéré comme décédé. Le sous-marin Dakar est comme une chambre close explique le rabbin Goren. Par ailleurs, le Rabbin rejette la thèse de la capture du sous marin par une armée ennemie. ” Si un prisonnier isolé peut resté retenu dans le plus grand secret, difficile de croire que soixante neuf hommes d’équipage puissent se retrouver dans une prison d’un pays arabe, sans que quelques informations ne filtrent. “
Le Rav Goren, libère donc de leur statut d’aguna, les femmes des hommes de l’équipage disparus. Les recherches après le Dakar durent plus de trente ans. Les traces du sous-marin ne sont repérées qu’en 1999, les corps n’ont jamais pu être sortis de l’épave.
Cette attitude rabbinique d’ouverture du Rabbin Goren sera poursuivie par le Rav Ovadia Yossef, pendant la guerre de Kippour.
Bonjour
Je suis un ancien sous-marinier Français dans les années 1960 à 1970 sur le sous-marin DAUPHIN type NARVAL et je fais parti d’une association des anciens qui d’ailleurs se sont tous retrouvés à HAIFA.
Je suis à la recherche de tous les sous-marins de votre pays des premiers au derniers.Mes recherches que je fais sont uniquement les sous-marins diésels-électriques dans le monde entier, que je retransmet sur catalogue pour notre association “EMERAUDE” à Nantes (côté ouest de le France)(Océan Atantique).
Si possible avoir plus d’information sur le “DAKAR”.
En espérant dans vos possibilité de l’aide que vous pourriez m’apporter,sincère et cordialement amitié entre nos deux pays.
JM.