Le statut d’aguna, résulte non seulement d’une incertitude sur la mort du mari mais aussi d’une disparition volontaire de l’époux, qui pour des raisons personnelles financières ou autres, choisi de s’éclipser ou encore des maris qui refusent d’accorder le divorce.
Maya, 27 ans, sans enfants, ni mariée, ni divorçée et interdite de mariage. Depuis sept ans, Maya est prisonnière d’un mari qui ne vit plus avec elle, qui a connu une autre femme, a recréé une autre famille, mis au monde trois enfants, mais refuse d’accorder le guet, le divorce à sa femme.
J’ai rencontré Maya au tribunal rabbinique de Jérusalem, lors d’une visite que j’effectuais dans le cadre de mes études. Etudiante en médecine, brillante, Maya vit en silence un drame. Les tribunaux se sont pourtant mobilisés contre le mari récalcitrant. Saisie de biens, interdiction de sortie du territoire. Yan refuse, invoquant des raisons financières, émotionnelles.
Qu’importe. Maya connait le même destin que quelques milliers de femmes en Israël. Iinterdite au mariage, mais ne vivant plus comme mariée, ces femmes se retrouvent enchainées à un passé. Situation kafkaienne où chacun s’entend sur la légitimité du combat sans que personne ne trouve véritablement de solution.
Deux ans sont passés depuis notre première rencontre, Maya est toujours aguna.
……………. CE STATUT D aguna pour la femme est terrible ! je ne comprends pas les hommes qui refuse le ” guet ” ! c est vrai que tout les divorces ne passent pas toujours bien mais comment expliquer cet acte : peut être , la possession ( fictive ! ) qui permet a l homme d empêcher une femme d avoir une vie a elle , après lui ! ………..
Les rabbins doivent être courageux!
C’est honteux!
Barbarie du système.Alors l’ un peut faire ce qui lui semble bon , mais surtout agréable , et l’ autre n’a que les yeux pour pleurer , mais honte à vous , deshonneur à tous ceux et celles qui encourageraient cette odieuse condition de la femme trahie , abandonnée, en l’ occurrence cette jeune femme ” Maya “…