Yair et Tomy Lapid

Ilana Dayan, rédactrice en chef d’Ouvda, une des émissions de qualité de la télévision israélienne recevait il y a quelques jours Yair Lapid à l’occasion de la sortie prochaine de son livre sur son père. Une biographie écrite comme une autobiographie, comme si Tomy Lapid écrivait.

“J’avoue, je suis gros et gourmant. Je suis laïc et ashkénaze. Je préfère la carpe farcie  au couscous et Naomi Shemer à la musique orientale. J’avoue je fait partie d’une élite, je suis bourgeois. J’avoue aussi je suis sioniste et israélien. ” écrit Yair au nom de son père, ancien journaliste, ancien dirigeant du parti ultra laïque Shinoui.

Avec certes un monde de valeurs très éloigné du mien,  Tomy Lapid et son fils, représentent aussi le bel Israël. La rage de vivre après la Shoah, le rêve de la normalité, l’hébreu châtié, l’amour pur et dur d’Israël et du peuple juif.

Pour mon père, explique Yair, j’était la réponse à Hitler, la réponse au soldat nazi venu prendre mon grand père, la réponse aux souffrances endurées par tous les rescapés de la Shoah.

Yair Lapid et Ilana Dayan ont raconté deux histoires délicieuses que voici.  Il y a quelques années, Yair était à Budapest avec son père dans un des plus célèbres restaurants de la ville, haut lieu de la cuisine hongroise. C’est entendu dit Tomy Lapid au garçon en lui montrant toute  la page du menu. C’est entendu. Pardon répond le garçon qui croit avoir mal compris. C’est entendu. Le garçon comprend, dresse une seconde table, et amène les six entrées, les sept plats principaux et les dix desserts. Et mon père, raconte Yair, se met à manger, calmement se délectant pendant près de quatre heures. ” Rien ne presse Yair, cela fait cinquante ans, depuis la sortie du ghetto que j’attends de manger de la vraie cuisine hongroise. “

Pendant les mois qui précédent la mort de Tomy Lapid, Ammon Denkner, l’ancien rédacteur en chef  du Maariv enregistre des dizaines d’entretiens avec son ami intime. Dans un de ces entretiens, Tomy parle de son fils. ” Yair était un enfant renfermé, introverti. Dans les anniversaires, les autres enfants participaient et lui restait seul de coté à regarder. Comment Yair est devenu une des vedettes des médias israéliens, c’est un secret que je ne comprends toujours pas. ” Cette histoire m’a fait pensé à l’inquiétude des parents devant la timidité de leurs enfants. Ne vous inquiétez donc pas…

Avec beaucoup de pudeur, Yair Lapid a aussi révélé dans cette émission  qu’il avait une petite fille autiste. ” Je n’en ai jamais parlé parce que cette histoire n’était pas celle du public. J’ai accepté de participer à la campagne publicitaire de la Banque Hapoalim uniquement pour financer la création d’un village unique au monde pour enfants autistes. J’écris au nom de mon père et j’ai donc du mettre sur le papier ce secret.         ” Yair et Liea mettent beaucoup d’énergie pour élever leur fille Yaël. Ma petite fille, belle, tendre, transparente et qui n’est pas vraiment avec nous, ” écrit Tomy Lapid sous la plume de Yair Lapid.

 Et il y a eu aussi un scoop dans cette émission. La politique ? demande Ilana Dayan. Que reste t-il bien à découvrir pour cette vedette médiatique qui a déjà écrit des livres, des romans, du théâtre, des poèmes, joué au cinéma et au théâtre? Lapid junior n’a pas dit non. A suivre donc.

Les amandiers de Tou Bichvat

Depuis quand les arbres sont ils en fête ? Et pourtant,  Tou Bichvat, le 15 du mois juif de Chvat est le jour de l’an des arbres, la fête des arbres  selon la tradition qui date d’il y a quelques 2000 ans, du temps du sage Hillel. La fête des fruits et des arbres.

Une des images de ce  Tou Bichvat en Israël, ce sont les paysages très particuliers sur la route qui méne à Jérusalem. Cette année aussi, les amandiers sont au rendez vous et fleurissent par milliers. Un spectacle féérique qui ne dure que quelques jours. 

Si vous ne venez pas cette semaine à Jérusalem, ces photos sont pour vous.

Haïti Israël en chiffres et en photos

 

Selon plusieurs de mes auditeurs, les informations que je donne  chaque matin sur Radio J, depuis le tremblement de terre en Haïti sur le travail humanitaire d’Israël n’ont pas toujours d’échos dans les médias nationaux. 

Voici donc pour renforcer le témoignage sonore, des chiffres, des liens vidéo et des photos…

Les chiffres…

  • Deux minutes après avoir pris connaissance de l’ampleur du désastre en Haïti, Gaby Ashkénazi, le chef d’Etat major de Tsahal donne l’ordre d’envoyer une mission
  • 36 heures après le tremblement de terre, deux avions de Tsahal atterissent à Haïti
  • En huit heures, la mission israélienne sous la direction du Commandement de la protection civile met sur pied un hôpital de campagne avec 500 lits, une salle d’opération, un département radiologie, une unité ultrason, une unité prématuré, une tente pédiatrie
  • Selon l’évaluation de l’armée israélienne, 43 équipes de secours du monde entier opèrent en Haïti comprenant 1800 membres du corps médical et paramédical et des spécialistes de sauvetage,169 chiens-renifleurs  
  • Dans la mission israélienne 250 hommes et femmes, 40 médecins, 64 infirmières, 20 ingénieurs civils, 8 chiens-renifleurs.
  • 996 blessés ont été traités dans l’hôpital israélien, 209 opérations chirurgicales, onze naissances dont deux bébés prématurés, deux opérations césariennes, sept personnes sont mortes de leurs blessures, un millier d’enfants et adultes légèrement blessés ont reçu des premiers soins dans des dispensaires situés aux abords de l’hôpital. ( Chiffres du 23 janvier 2010)
  • L’hôpital israélien a été le premier hôpital créé à Haïti après le séisme
  • L’organisation Zaka a sauvé huit étudiants sous les décombres
  • Les équipes de sauvetage envoyées d’Israël ont sauvé des décombres 41 personnes en tout  ( Chiffres du 23 janvier 2010)
  • La Maguen David Adom a envoyé une équipe spécialisée dans la  réanimation
  • L’organisation de charité israélienne, Latet, a envoyé six camions qui sillonnent Haïti avec des victuailles.

Source –  Tsahal porte parole, Affaires étrangères, Zaka, Magen David Adom, Hôpital Hadassah Jérusalem, Hôpital Soroka Beersheba. Correspondants à Haïti  de la deuxième chaîne de la télévision israélienne (Rony Daniel) , du journal Yedihot et de Kol Israël, la radio israélienne   

 

L’hôpital israélien dans les médias internationaux

(Mis à part, TF1, les reportages sont en anglais, les images parlent d’elle mêmes) 

  • La BBC consacre deux reportages à l’hôpital israélien sous le titre ” Autre image d’Israël en Haïti”
  • TF1 titre son reportage ”Les miraculés de Port au Prince” et cite un des sauvetage réalisé par Israël Reportage TF1
  • La NBC a consacré un reportage sur la rapidité et l’efficacité de l’intervention israélienne. Reportage NBC
  • CNN consacre un reportage en prime time sur ” l’hôpital de campagne made in Israël ” R  
  • La chaîne ABC interview des pédiatres travaillant dans l’hôpital israélien
  • La chaîne d’information internationale,Fox consacre deux reportages sur “les médecins israéliens en Haïti” Reportage Fox
  • La chaîne CBS consacre en prime time, un reportage sur l’hôpital israélien, ” la lutte pour la vie” ou la la “Rolls Royce” de la médecine en Haïti Reportage CBS
  • AP, l’agence de presse américaine diffuse dans le monde trois  sauvetages de survivants par l’équipe israélienne Reportage AP

 

 … et les photos

 

Israël diffuse la photo de l’emplacement de l’hôpital israélien pour faciliter le travail des forces internationales de secours

Dr Jennifer Lee Ashton , médecin américaine des forces de l’ONU coordonne les premières actions avec le Col. Doc. Itzik Kryse de la mission israélienne

 

 

 

 

 

 

Le premier bébé mis au monde dans l’hôpital de Tsahal

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La salle d’opération ou plus exactement la tente d’opération

 

 

 

 

Des enfants haïtiens sous la tente “département pédiatrie ” de l’hôpital israélien

essai

 

Sans Uzi Rithman, la chanson israélienne ne serait pas la même. Disparu brusquement en 2004 d’une crise cardiaque, à l’âge de 52 ans, Rithman reste l’icône de la musique israélienne. Auteur, compositeur, chanteur, Rithman a marqué l’art d’écrire et signé les grands succès de ces trente dernières années de “Je suis né pour la paix” écrite pour marquer le traité de paix israélo-égyptien à la mélodie d’Adon Olam, l’ancestrale prière juive, devenue sous sa plume, un des symboles d’Israël, l’hymne du peuple juif.

Cette semaine, une dizaine de chanteurs israéliens, du nouveau genre “Oriental light”, lance le projet Rithman en oriental. Avec son verbe poétique, mon père aurait dit Brraavoo a commenté Rithman junior. L’album sortira au printemps 2010.