Il était une fois, la station d’autobus de Dimona

La station d’autobus de Dimona  1958

”Je suis stupéfait de voir mes propres photographies” raconte Micha Bar-Am, devant les photographies prises dans le désert du Néguev, sur des lieux aujourd’hui méconnaissables.

Le Musée d’art du Néguev a demandé à Micha Bar-Am,  un des grands photographes israéliens, Prix d’Israël en 2000 et membre de la célèbre coopérative photographique Magnum, de regrouper pour sa nouvelle exposition, ” Daroma”, Direction Sud, des photos des années 50,  du Néguev des débuts.

Sur les étendues désertiques éternisées sur ces photos, il y a aujourd’hui, des petites maisons blanches au toit rouge , des arbres et des jardins, des fontaines et des jolies rues colorées.

 

Si vous voulez découvrir le très beau site du photographe Micha Bar-Am 

 

Legislatives: l’été israélien au pouvoir

 

Les quelques 500.000 Israéliens qui ont consacré Yair Lapid, leader de la nouvelle Knesset et pierre angulaire du nouveau gouvernement israélien, sont les même  Israéliens qui au cours de l’été 2011 sont descendus dans la rue. Les manifestants de 2011 venaient des classes moyennes et aisées, laïques et urbaines, ivres de normalité et de bon-vivre. Cet été-là, les religieux, les pauvres, les orthodoxes, les arabes, les habitants de la périphérie du sud et des moshavs en faillite du nord étaient restés chez eux.

A étudier avec minutie la carte électorale des législatives israéliennes de janvier 2013, Yair Lapid a été élu par les quartiers riches de Tel Aviv et de Haifa, par les villes des classes moyennes de Modiin et de certains quartiers de Rishon-Raanana-Netanya-Kfar Saba, par les kibboutz tournant le dos aux travaillistes, par les zones où nombreux sont les officiers de Tsahal comme certains quartiers de Rosh Hayin, etc ou pour reprendre le titre du Haaretz, ” Je suis bobo, gâté et bourgeois et j’ai voté Lapid”. L’Israël de la périphérie, Beershéva, Dimona, Sdérot, Migdal Haemek, Jérusalem, les quartiers sud de Tel Aviv, les Israéliens de la Judée et Samarie ont voté Likoud-Bennett-Shass-Guimel(orthodoxes ashkénazes).

L’été israélien 2011, c’était, certes avec des différences  dans l’approche, un peu le Mai 68 des Israéliens. Volonté de changement, désir d’un nouveau souffle, soucis d’égalité, de justice sociale, d’un nouvel ordre. Est-ce que la star de la télévision devenue étoile montante de la politique israélienne, réussira-t-il à concrétiser les rêves d’un été? Si oui, il pourra convaincre aux prochaines élections l’électorat qui cette fois ci l’a ignoré. Si non, son succès sera tout aussi éphémère que celui de son père.

 

Jérusalem sous la neige 1921 – 2013

25 février 1921, des soldats peut être britanniques  au Kotel

La neige à Jérusalem est ici un événement. Aujourd’hui et hier. C’était en 1941, depuis dix ans, il n’y avait pas eu de neige à Jérusalem et les “vieux de Jérusalem”, savent encore raconter l’émotion. C’était aussi en 1921, avec une photo rare prise au Kotel. Et encore une autre en  contrebas du Mont des Oliviers, en 1941. Et encore en janvier 1942, aux abords de la vieille ville de Jérusalem. Et aujourd’hui. Janvier 2013. Les années passent et Jérusalem en blanc  émerveille toujours.

4 janvier 1942, dans les rues de Jérusalem

 

Jérusalem 1941 en contrebas du Mont des Oliviers
Aux abords de la vieille ville de Jérusalem en 1942
Jerusalem 1921
Jerusalem 1921

D’Ethiopie à la neige de Galilée

 

 

Ils ont entre cinq et quinze ans. Il y a quelques mois, quelques semaines, ils sont arrivés d’Ethiopie, au centre d’intégration de Safed, sur les hauteurs de la Galilée. Suite à une décision du gouvernement israélien et de l’Agence Juive, d’amener en Israël les quelques milliers de Falashmouras  qui sont restés en Ethiopie, – Opération les Ailes de Jonas  –  quelques dizaines de familles sont intégrées toutes les quelques semaines, dans ce centre de Safed. Ce matin, première découverte avec la neige.

Eliezer Ben Yehuda et Google

Le 7 janvier 1858 dans l’Empire russe, naissait Eliezer Ben Yehuda, le linguiste, homme  clé de la renaissance d’Israël moderne et de sa langue.

Google Israël qui reste très réservé depuis son arrivée en Israël sur sa politique de logos actualisés à la vie culturelle israélienne changerait-il de stratégie? Il faut l’espérer. Car pour un israélien, il était décevant de voir le logo de Google aux couleurs de Noël sans rappel aucun de Hannouka, ou Google racontant avec son logo, la naissance d’un scientifique quasi inconnu, le jour où Israël fêtait son jour de l’an, le Rosh Hachana du calendrier juif. Ci et là, plutôt rarement, Google Israël s’est rappelé qu’il opérait en Israël. Lorsque notamment, les lettres d’internautes, mi surpris-mi en colère, se faisaient trop nombreuses.

Et voici quelques exemples, de sympathiques logos-Google.  Et si un jour clé de l’histoire d’Israël, Google a “oublié”, dites le sur les réseaux sociaux. Google n’aime pas les critiques, encore moins lorsqu’elles sont justifiées.

Le jour de l’indépendance d’Israël

L’anniversaire de Naomie Shemer

 

 

Le jour de la nouvelle édition du livre le plus célèbre des enfants israéliens, les cinq ballons

Le Jour de Tu Bechvat, la fête des arbres