Brassens en terre d’Israël

AFFICHE DECEMBRE 2015 - JANVIER 2016 .

Moments de poésie, d’histoire, de drôlerie et d’intelligence ; un voyage imaginaire dans l’univers poétique, philosophique, et politique de Georges Brassens.  Isaac Attia chante  Brassens à Jérusalem et à Tel-Aviv.

Docteur en lettres et historien, immigré en Israël en 1996 Isaac Attia à surtout une passion : la musique, la chanson, Brassens qu’il veut partager. Ce choix symbolise un autre Israël. Il y a une trentaine d’années, venir vivre en Israël et chanter en français était inconcevable. Surtout se fondre dans la culture locale, oublier ses racines culturelles, chanter en hébreu ou ne plus chanter du tout.

En 2016, comme Tazazo qui chante les très belles mélodies d’Ethiopie, comme Rita qui a intégré dans son répertoire les chansons perses de son enfance, comme Déborah Benasouli  qui interprète avec succès Barbara, Isaac Attia revendique, le droit à une identité pluriculturelle. Vivre et vibrer en Israël, en hébreu, en yiddish, en ladino, en amaharic, en russe, en français…

Le public est pour l’heure essentiellement francophone, mais cette présence culturelle affirmée tentera bientôt le tout Israël. Des chanteurs de talent, immigrants, chantant des grands chanteurs français déjà très connus ici,  ont en Israël, un public prêt à être conquis.

Et juste pour la petite histoire, Brassens était un ami d’Israël. Il a même raconté un jour comment il avait eu les larmes aux yeux lorsqu’il avait entendu pour la première fois, Rika Zaraï chanter ses chansons en hébreu, chansons traduites en hébreu par Naomie Shemer et aussi par Yossi Banaï.

attia.chante.brassens

Samedi 26 décembre et 2 janvier – 20.30 Théâtre Khan Jérusalem – Réservations 02-6303600

Mercredi 6 janvier – 20.30 Susan Dalal Tel Aviv – – Réservations 054-5607721

 

Artzi et Dikla

Shlomo Artzi sort un nouveau disque avec la chanteuse Dikla, révélation de la chanson israélienne de ces dernières années.

La victoire de Rita

 

Rita Berkovitch a 83 ans. A 9 ans elle a connu l’horreur des pogroms,  la guerre, les nazis. Elle a vu son père battu. Elle a connu l’effroi face à un nazi. Puis elle est venue en Israël. Elle a aujourd’hui 8 petits-enfants et elle est la reine de beauté d’un concours très spécial organisé chaque année à Haïfa. Miss rescapée de la Shoah. Au début décrié, ce concours a au fil des années convaincu.

Rita le soir de son succès nous a dit : ” C’est notre message. Nous avons connu l’innomable, la mort, la guerre. La vie aussi n’a pas toujours été facile. Ces dernières années, j’ai perdu mon mari, puis mon fils ainé a succombé à un cancer. De la peine terrible, je me suis relevée. J’aime la vie, le soleil, Israël, les enfants dans la rue, mes petits-enfants, leurs amours, leurs combats, leurs rêves. Viva Israël, Vive la vie !!! “

Photo du Haaretz