French excellence en bleu et blanc

 

French connection en Israël? Ou plus exactement French excellence en bleu et blanc. Les faits sont là. On trouve de plus en plus d’Israéliens d’origine française dans les rouages de la société israélienne. De la médecine à la pâtisserie, en passant par la communication et la high tech. Voici une liste – non exhaustive – de ces français et de leurs enfants… qui font aussi Israël. Et une réflexion. Les Israéliens d’origine française, sont moins présents, dans la politique et dans l’armée. Là il y a des réseaux que les nouveaux immigrants francophones n’ont pas encore réussi à pénétrer.

Et je commence par les amis anonymes, fonction oblige.

  • Un de nos amis, immigré de France dans les années 80, qui habite le même village que nous au coeur d’Israël est à l’origine du succès des drones d’Israël
  • Un autre ami  est un des ingénieurs à la tête d’un des départements les plus secrets des Industries Aéronautiques Israéliennes
  • Un des principaux ingénieurs de l’équipe qui travaille sur le programme du Dôme de fer habite Ashkelon et a immigré en Israël avec sa famille il y a quelques années à peine.
  • Nimrod Bar-Zvi, le fils de Michaël Bar-Zvi, lui-même professeur de philosophie, immigré en Israël dans les années 70, fait parti de la direction de Teva, fleuron de la pharmacologie israélienne
  • Le professeur Bernard Belhassen dirige le prestigieux département de cardiologie de l’hôpital Ichilov, le Tel-Aviv Sourasky Medical Center
  • Le professeur Henri Atlan, né en Algérie, écrivain, philosophe, médecin, a dirigé pendant plusieurs années le département de biophysique et de médecine nucléaire de l’hôpital Hadassah de Jérusalem.
  • Le Professeur Michel Revel né à Strasbourg, scientifique de renommée mondiale de l’Institut Weizman, a été le lauréat du prix Israël de médecine pour l’année 1999 
  • Son fils, le professeur Ariel Revel, dirige l’unité de fertilité et d ‘obstétrique de l’hôpital Hadassah Ein Kerem de Jérusalem
  • Et d’ailleurs, le centre hospitalier d’Hadassah Ein Kerem est un fief de gros calibres de la médecine israélienne d’origine française. Une trentaine des professeurs et médecins les plus importants de l’hôpital sont français. Quelques exemples, le Professeur Marc Wigoda qui dirige le département de Radiothérapie, le Professeur Roland Chisin en Médecine Nucléaire, le Dr. Carole  Pithortz, spécialiste de la chirurgie de la main. L’ancien directeur général d’Hadassah, le Professeur Jacques Michel  lui aussi est d’origine française.
  • Michaël Golan, né à Paris en 1978 a fondé et dirige Golan Communications, le nouvel opérateur mobile israélien qui a réussi à faire “casser” les prix de la communication mobile
  • Patrick Drahi, principal actionnaire de Numericable en France, contrôle Hot, l’opérateur de télécommunications et du câble et vient de fonder I24 news, une nouvelle chaîne de télévision israélienne en trois langues qui veut  changer l’image d’Israël dans le monde.
  • La chaîne des hôtels Dan compte trois chefs d’origine française
  • Dans la gastronomie israélienne, la pâtisserie française a détrônné les strudels de Pologne
  • Les fromagers venus de France – grâce à des initiatives d’immigrants originaires de France, qui ouvrent des fromageries, les Israéliens découvrent ce qu’est le fromage.
  • La winery Carmel, qui regoupe les grands vignobles de Rishon LeZion et de Zichron Ya’acov emploie des experts d’origine française.
  • Le professeur Jean-Bernard-Yéhouda Moraly, a dirigé le département du théâtre de l’Université de Jérusalem et a joué un rôle central dans le renouveau du théâtre juif.
  • Le Rav Aviner, né à Lyon est un des rabbins les plus populaires auprès des jeunes israéliens religieux et non religieux. Il publie dans les grands médias et répond à des centaines de questions pas SMS chaque semaine, sans oublier son rôle célèbre dans le Mossad.
  • Dan Catarivas est un des hommes-clés du Patronat israélien
  • Nicolas Rozenbaum est le rédacteur en chef du très puissant journal du matin de Reshet Beth, la radio nationale israélienne
  • Claude Klein a été l’ancien doyen de la faculté de Droit à l’Université Hébraïque de  Jérusalem
  • Rivka Kahat, la fille de Myriam et Prosper Abitbol, originaire de Grenoble, directrice marketing de P&G en Israël a été classée par le quotidien The Marker, comme un des vingt jeunes leaders de l’économie israélienne de demain.

 

Dvora Omer, l’écrivaine des enfants

 

” J’écris pour raconter l’amour aux enfants” m’avait dit Dvora Omer lors d’une rencontre il y a quelques années à Tel Aviv. J’écris aussi pour faire aimer l’histoire d’Israël.  Pour Dvora Omer, parler de l’histoire d’Israël s’était d’abord sublimer les petites histoires secrètes, tendres, drôles, pathétiques cachées au tréfond des grandes dates historiques. Et elle savait captiver, passionner, transcender.  Lauréate du Prix d’Israël, l’écrivaine emblématique, qui s’est éteinte à l’âge de 80 ans a signé plusieurs dizaines des grands bestseller pour enfants.  En tout 90 livres. Depuis les débuts des années 60, rares sont les enfants israéliens qui n’aient pas lu plusieurs de ces livres.  Et ces enfants devenus adultes connaissent souvent les épopées des débuts et les personnages d’Israël à travers les livres d’Omer. Comme l’histoire de la Haganah et de  Zohara Levitof, l’héroïne “d’Aimer jusqu’à la mort” et surtout l’histoire du Nili écrite autour de l’histoire d’amour impossible entre Sara Aharonsof et Avshalom Feinberg  dans son roman le plus célèbre, Sara, héroïne du Nili. Elle a aussi écrit sur les grands personnages d’Israël, Menahem Begin, Itshak Rabin, Théodore Herzl…

Les femmes sont nombreuses, dans les romans de Dvora Omer. Les féministes d’Israël lui ont d’ailleurs  reproché sa vision trop classique, trop ”carcan” de la femme. Dans ses romans, la femme idéale est tout à la fois, combattante, courageuse, belle, épouse, mère au foyer.

D’une manière étrange, à ma connaissance, aucun de ses livres n’a été traduit en français et très peu en anglais. Peut être une occasion pour les éditeurs de faire découvrir Israël d’une autre manière.

Le danger des mots

 

Sur une radio israélienne religieuse, Micky Levy a qualifié les ultra-orthodoxes de “parasites.” Michaël Levy, ancien patron de la Police est aujourd’hui vice-ministre des Finances et député du parti Yesh Atid de Yaïr Lapid. Levy,  saisissant la gravité de son propos s’est immédiatement excusé. Quelques heures plus tard, il est même monté à la tribune de la Knesset pour de nouveau s’expliquer et s’excuser. ” Je pense que la population ultra-orthodoxe ne peut plus vivre sur le compte de la population qui travaille et fait l’armée. Ils jouissent des droits. Ils doivent aussi assumer les devoirs. Mais je m’excuse sur le terme malheureux que j’ai utilisé.”

Sur le fond l’exigence de Lapid et de Levy est justifiée. L’intégration dans la société moderne est un impératif d’ailleurs accepté par beaucoup de leaders orthodoxes eux mêmes . Je l’ai à plusieurs reprises écrit sur ce Blog, la “révolution” au sein de la société orthodoxe a débuté déjà il y a une dizaine d’années et n’a donc pas attendu le parti de Yesh Atid. Les femmes en perruque dans la hich tech, l’ouverture en série d’instituts para universitaires réservés à cette population, les nouveaux officiers de Tsahal en barbe noire etc. C’est encore peu, c’est lent. Mais les révolutions ne se font pas avec une baguette magique.

Ces dernières semaines se développe en Israël une atmosphère de ”chasse aux sorcières”. Le terme malheureux, digne de la terminologie antisémite et des périodes noires du peuple juif,  utilisé par Levy, n’en est qu’un symptôme.

Si un leader européen ou un journaliste  américain avait traité les Juifs de parasites, imaginez-vous le scandale…Messieurs les députés, faîtes attention à vos propos. La création d’un Israël plus juste, plus égalitaire, plus moderne doit se faire dans le respect de tous.   

65 ans et 65 évènements

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Israël a 65 ans et j’ai choisi pour chaque année un évènement. Très subjectif, évidemment. L’idée m’est venue en préparant des jeux pour la soirée de l’Indépendance. A chacun de choisir, son évènement de l’année. Non pas l’histoire de l’histoire de l’Etat d’Israël mais quelques flashs, quelques instantanés de ces 65 ans

 

1948 Le 14mai David Ben Gourion proclame la création de l’Etat d’Israël

1949 Le 15 octobre le gouvernement décide l’union de Jaffa et de Tel-Aviv

1950 50.000 Juifs du Yémen arrivent en secret en Israël

1951 Le 13 septembre, première ligne d’autobus entre Tel-Aviv et Eilat et neuf heures pour arriver à la ville du sud

1952 Après le décès de Haim Weizman qui était le premier Président de l’Etat d’Israël, Itshak Ben Zvi est élu le 10 décembre, second Président de l’Etat d’Israël

1953 Pose de la première pierre de l’Université Bar Ilan

1954 La bière israélienne Nesher, exporte pour la première fois quelques 100.000 bouteilles vers les Etats-Unis

1955 Les Manuscrits de la Mer morte arrivent en Israël

1956 La Guerre de 1956 éclate à la fin du mois d’octobre. Tsahal occupe, puis se retire du Sinaï

1957 Inauguration du port d’Eilat

1958 Pose de la première pierre du nouveau bâtiment de la Knesset

1959 La marine israélienne acquiert son premier sous-marin

1960 Adolph Eichman est capturé

1961 Le navire Egoz, avec à son bord plusieurs dizaines de Juifs du Maroc fait naufrage

1962 Ouverture au Parc des expositions de Tel Aviv de l’exposition de l’Orient, 800 entreprises de 33 pays sont présentes et les Israéliens sont fiers de ce rayonnement

1963 Création d’une nouvelle ville, Arad

1964 Inauguration du “Movil Haartzi”, l’aqueduc qui traverse Israël du Nord au Sud. L’eau du Lac de Tibériade vers le désert du Néguev

1965 Le Musée d’Israël ouvre ses portes à Jérusalem

1966 Prix Nobel de littérature à l’écrivain Shmuel Agnon et Coca Cola ouvre sa première usine en Israël

1967 Jérusalem est réunifiée

1968 Disparition du sous-marin Dakar

1969 La Cour suprême décide que la Télévision israélienne diffusera le Shabbat

1970 Douze enfants du Moshav Avivim sont tués dans un attentat

1971 Première ligne d’autobus entre Tel Aviv et Sharem El Sheich

1972 Onze sportifs israéliens sont assassinés à Munich

1973  La Guerre de Kippour

1974 21 enfants tués dans un attentat à Maalot

1975 La Tva est instaurée en Israël

1976 Opération Entebbe

1977 Le navire de la paix d’Ebbie Nathan franchi le canal de Suez

1978 Le film “Eskimo Limon” sort sur les écrans et deviendra rapidement le film emblématique des années 80 

1979 Accord de paix entre Israël et l’Egypte

1980  Décès du peintre et  écrivain Nahum Gutman

1981 Bombardement de la centrale atomique d’Osirak

1982 Première Guerre du Liban

1983 Emile Grunzweig militant de gauche est tué lors d’une manifestation de la Paix maintenant à Jérusalem

1984 Un demi-million de personnes au spectacle de Kaveret

1985 Jonathan Pollard est arrêté aux Etats-Unis

1986 Nathan Charansky arrive en Israël et Ron Arad tombe en captivité au Sud Liban

1987 Le club de foot du Betar Jérusalem emporte la Coupe de champion d’Israël

1988 La première Intifada qui a éclaté à la fin de 1987, s’aggrave

1989 Enlèvement et assassinat du soldat Ilan Saadon

1990 Relations diplomatiques avec l‘Urss

1991 Des skuds contre Tel Aviv

1992 Première médaille  olympique pour Israël, médaille d’argent pour Yaël Arad et médaille de bronze pour Oren Smadja

1993 Signature des accords d’Oslo

1994 Accord de paix entre Israël et la Jordanie

1995 Itshak Rabin est assassiné

1996 Visite du premier ministre Shimon Pérés au Katar et dans la principauté d’Oman

1997 La deuxième chaîne de la télévision commence à diffuser

1998 Inauguration des Tours Azrieli à Tel Aviv

1999 Rana Raslan, une arabe israélienne devient Miss Israël

2000 Deuxième Intifada

2001 Massada et Saint Jean d’Acre sont inscrits au patrimoine mondial  de l’humanité de l’UNESCO.

2002 Daniel Kahneman, prix nobel d’économie 

2003 La catastrophe de la  navette spatiale Columbia et le décès de l’astronaute israélien Ilan Ramon

2004 Ouverture du Terminal 3, le nouvel aéroport Ben Gourion

2005 Israël quitte la Bande de Gaza et des milliers de familles sont expulsées de leur maison. et de nouveau, le Prix Nobel d’économie au professeur Israël Aumann

2006 Enlèvement de Guilat Shalit

2007 Acte d’accusation contre le Président Moshé Katsav

2008 Le satellite Ofek 8 est lancé dans l’espace

2009 Tel Aviv fête ces cent ans

2010 Le metteur en scène israélien Joseph Cedar tourne Footnote, qui sera ovationné dans le monde quelques mois plus tard

2011  L’été israélien dans les rues d’Israël

2012 Opération Piliers de défense. Le dôme de fer détruit la plupart des kassam tirés en direction des grands centres urbains d’Israël

2013 Israël a 65 ans . Et juste espérer et prier que l’année prochaine nous puissions choisir un évènement culturel, littéraire, sportif, sympathique, pour décrire cette année.

 

Tout ce que vous auriez aimé savoir sur Naftali Bennett

 

Que l’on soit à gauche ou à droite de l’échiquier politique israélien, que le nouveau ministre israélien de l’industrie et  numéro un du ”Bait Hayeudi”, le Foyer Juif, suscite l’admiration, l’appréhension ou la colère, chacun s’entend pour qualifier l’arrivée de Bennett sur la scène politique israélienne avec celle de Yair Lapid,  comme un des phénomènes majeurs des législatives 2013. Jouissant d’ancrages profonds dans la société israélienne, incarnant  les aspirations  de beaucoup de jeunes  –  le retour aux sources juives, un judaïsme modéré et conciliant, un dialogue entre religieux et laïcs, une méfiance combattive face aux Palestiniens –  le jeune homme timide de Haïfa, devient un des hommes forts du 33è gouvernement d’Israël.  Voici donc résumé quelques données ” que vous auriez aimé savoir ” sur Bennet.

Naftali Bennett est né le 25 mars 1972 à Haïfa.

Ses parents

Bennet est le cadet d’une famille de trois enfants. Asher, homme d’affaire installé en Grande Bretagne et Dan, expert-comptable dans une grande société israélienne. Ses grands-parents maternels et paternels d’origine polonaise et allemande ont immigré aux Etats Unis avant la deuxième Guerre mondiale, et une partie de la famille restée en Europe a péri dans la Shoah.

Immigré des Etats-Unis, de San Francisco, en 1968, ses parents se sont installés à Haïfa. Après plusieurs misions aux Etats-Unis et au Canada, son père a fait fortune en achetant et revendant des terrains immobiliers. Sa mère était secrétaire de l’association des immigrants d’Amérique du nord.

Ses parents habitent aujourd’hui une villa spacieuse dans l’élégant quartier de la rue Freud de Haïfa

A l’origine laïque, la famille s’est progressivement rapproché de la tradition et les enfants Bennett dans une école religieuse ouverte de Haïfa où garçons et filles étudiaient côte à côte, contrairement à la majorité des écoles religieuses en Israël.

La famille de Bennet a toujours voté à droite, Thria; un ancien parti situé à droit du Likoud, la bourgeoisie immigrée des Etats-Unis, très sioniste et nationaliste, très intellectuelle, avec une bibliothèque immense, qui occupe le centre de la maison familiale. ” Les lettre de Yoni Netanyaou, le célébre livre du frère de Benjamin Netanyaou était son livre de chevet.”

L’adolescence

Bennett était membre très actif dans le mouvement de jeunes religieux, Bné Akiva.

Tsahal

Naftalie Bennet doit une partie non négligeable de son image de marque auprès de la jeunesse à son service dans , une des unités d’élite de l’armée israélienne

L’argent et la high tech

Bennet doit aussi son ancrage au sein de la jeunesse israélienne à son passé de génie de la high tech. Il avait en effet réussi un exit spectaculaire en vendant pour 145 millions de dollars à  à des investisseurs américains, Cyotta, une start up créée avec quatre copains – dans un jardin public de Jérusalem !! – et spécialisée dans la lutte anti-fraude sur le Web . Selon les rumeurs, Bennett aurait personnellement gagné quelques 4 à 5 millions de dollars de cette affaire.

La direction du Conseil de la Judée et Samarie

En janvier 2010, Bennett a été nommé directeur du Conseil de la Judée et Samarie. Selon l’équipe dirigeante du Conseil, des conflits politiques ont très vite éclatés entre Bennett et la direction du Conseil. Bennett parlait marketing, high tech, voulait lancer un modèle de modernisation du concept des implantations et s’opposait aux ”durs”. Ce décalage idéologique d’alors permet de comprendre aujourd’hui les critiques contre Bennet dans les milieux de la droite.

Ses opinions politiques

  • Si l’on en croit ses déclarations à la presse, Bennet veut garder sous le contrôle d’Israël presque 90 % du territoire de la Cisjordanie
  • Après l’assassinat d’Itshak Rabin, il a ôté quelques mois sa kippa
  • Sur l’évacuation d’une implantation, Bennett a déclaré dans un entretien télévisé qu’il ne pourrait pas exécuter un tel ordre, avant de revenir sur ces appels à la désobéissance et de rectifier le tir en déclarant “un soldat doit obéir aux ordres.”
  • Il a toujours parlé de la nécessité de lutter contre les monopoles, contre la cherté de la vie. Aujourd’hui ministre, prouvera t-il sa capacité à réaliser ce programme .

Sarah Netanyaou

Les relations houleuses entre Sarah Netanyaou et Naftali Bennett ne sont un secret pour personne, et ce bien avant le début de la carrière politique de l’ancien collaborateur de Benjamin Netanyaou. Selon les cancans politiques, Bennett aurait été limogé du bureau du Premier ministre en raison de ses accrochages répétés avec Sarah. Bennett qui contrôlait alors l’emploi du temps de Netanyaou n’aurait pas pris en compte les désiratas de son épouse. Vrai ou faux? Compliqué de connaître la vérité. Mais Bennett lui même a prononcé une petite phrase pendant la campagne électorale. ” Moi et Sarah, nous étions ensemble dans un cours de la terreur…” Récemment les relations houleuses se seraient faites amicales, poste ministériel oblige…

Sa femme et ses enfants

  • Bennet a quatre enfants, deux garçons et deux filles. Le dernier a quelques mois, l’ainé,   huit ans
  • Le nom de l’aîné, Yoni lui a été inspiré par Yoni-Yonathan Netanyaou, frère de Benjamin Netanyaou, tué lors de l’opération d’Entebbe.
  • Il a rencontré sa femme Guila, de cinq ans sa cadette de moins  l’armée, alors qu’il effectuait une période de réserve et donnait des conférences devant les soldats.
  • Dans une interview à la deuxième chaine de la  télévision israélienne, Guila  s’est insurgé des potins, cuisine non cacher, et shabbat peu orthodoxe. Originaire d’une famille laïque, elle est progressivement devenue religieuse; “religieuse moderne, light” précise t-elle.
  • Elle aime la cuisine, gourmet, a même créé une usine de glace ”sans lait”, fermée rapidement par manque de rentabilité
  • Mais les desserts, et les mets gourmets sont sa spécialité et reste sa passion
  • En attendant, elle étudie  actuellement dans l’Institut Adler, spécialisée dans l’éducation informelle des parents.

Ses déclarations  célèbres

  • ” Mr Tibi,” s’adressant au chef de file du principal parti arabe israélien, “vous devez comprendre une bonne fois pour toutes, ces terres de la Judée et Samarie là sont à nous. A nous. A nous et à nous seulement.”
  • Un journaliste lui pose une question qu’il n’apprécie pas”Je ne répondrais pas à cette question”. Le journaliste insiste ” Yedidi, mon ami, je ne répondrais pas à cette question”
  • Quel est l’israélien par excellence, la réponse de Bennet ”Yair Lapid”  ( Makor Rishon le 15 mars 2013)
  • Ou aurait il vécu mis à part Israël ” Uniquement en Israël”
  • Que ferait il de 24 heures de liberté ” J’irais face à la mer avec plein de livres”
  • Quel est le moment le plus agréable de la semaine ” Le vendredi après midi, lorsque le stress de la semaine s’éloigne et laisse place à la sérénité du shabbat”.

Et pour bientôt chers amis, si je trouve quelques heures de liberté dans l’emploi du temps pré Pessah…. Tout ce que vous auriez aimé savoir sur Yair Lapid

Il était une fois, la station d’autobus de Dimona

La station d’autobus de Dimona  1958

”Je suis stupéfait de voir mes propres photographies” raconte Micha Bar-Am, devant les photographies prises dans le désert du Néguev, sur des lieux aujourd’hui méconnaissables.

Le Musée d’art du Néguev a demandé à Micha Bar-Am,  un des grands photographes israéliens, Prix d’Israël en 2000 et membre de la célèbre coopérative photographique Magnum, de regrouper pour sa nouvelle exposition, ” Daroma”, Direction Sud, des photos des années 50,  du Néguev des débuts.

Sur les étendues désertiques éternisées sur ces photos, il y a aujourd’hui, des petites maisons blanches au toit rouge , des arbres et des jardins, des fontaines et des jolies rues colorées.

 

Si vous voulez découvrir le très beau site du photographe Micha Bar-Am 

 

Legislatives: l’été israélien au pouvoir

 

Les quelques 500.000 Israéliens qui ont consacré Yair Lapid, leader de la nouvelle Knesset et pierre angulaire du nouveau gouvernement israélien, sont les même  Israéliens qui au cours de l’été 2011 sont descendus dans la rue. Les manifestants de 2011 venaient des classes moyennes et aisées, laïques et urbaines, ivres de normalité et de bon-vivre. Cet été-là, les religieux, les pauvres, les orthodoxes, les arabes, les habitants de la périphérie du sud et des moshavs en faillite du nord étaient restés chez eux.

A étudier avec minutie la carte électorale des législatives israéliennes de janvier 2013, Yair Lapid a été élu par les quartiers riches de Tel Aviv et de Haifa, par les villes des classes moyennes de Modiin et de certains quartiers de Rishon-Raanana-Netanya-Kfar Saba, par les kibboutz tournant le dos aux travaillistes, par les zones où nombreux sont les officiers de Tsahal comme certains quartiers de Rosh Hayin, etc ou pour reprendre le titre du Haaretz, ” Je suis bobo, gâté et bourgeois et j’ai voté Lapid”. L’Israël de la périphérie, Beershéva, Dimona, Sdérot, Migdal Haemek, Jérusalem, les quartiers sud de Tel Aviv, les Israéliens de la Judée et Samarie ont voté Likoud-Bennett-Shass-Guimel(orthodoxes ashkénazes).

L’été israélien 2011, c’était, certes avec des différences  dans l’approche, un peu le Mai 68 des Israéliens. Volonté de changement, désir d’un nouveau souffle, soucis d’égalité, de justice sociale, d’un nouvel ordre. Est-ce que la star de la télévision devenue étoile montante de la politique israélienne, réussira-t-il à concrétiser les rêves d’un été? Si oui, il pourra convaincre aux prochaines élections l’électorat qui cette fois ci l’a ignoré. Si non, son succès sera tout aussi éphémère que celui de son père.

 

Jérusalem sous la neige 1921 – 2013

25 février 1921, des soldats peut être britanniques  au Kotel

La neige à Jérusalem est ici un événement. Aujourd’hui et hier. C’était en 1941, depuis dix ans, il n’y avait pas eu de neige à Jérusalem et les “vieux de Jérusalem”, savent encore raconter l’émotion. C’était aussi en 1921, avec une photo rare prise au Kotel. Et encore une autre en  contrebas du Mont des Oliviers, en 1941. Et encore en janvier 1942, aux abords de la vieille ville de Jérusalem. Et aujourd’hui. Janvier 2013. Les années passent et Jérusalem en blanc  émerveille toujours.

4 janvier 1942, dans les rues de Jérusalem

 

Jérusalem 1941 en contrebas du Mont des Oliviers
Aux abords de la vieille ville de Jérusalem en 1942
Jerusalem 1921
Jerusalem 1921

D’Ethiopie à la neige de Galilée

 

 

Ils ont entre cinq et quinze ans. Il y a quelques mois, quelques semaines, ils sont arrivés d’Ethiopie, au centre d’intégration de Safed, sur les hauteurs de la Galilée. Suite à une décision du gouvernement israélien et de l’Agence Juive, d’amener en Israël les quelques milliers de Falashmouras  qui sont restés en Ethiopie, – Opération les Ailes de Jonas  –  quelques dizaines de familles sont intégrées toutes les quelques semaines, dans ce centre de Safed. Ce matin, première découverte avec la neige.

Eliezer Ben Yehuda et Google

Le 7 janvier 1858 dans l’Empire russe, naissait Eliezer Ben Yehuda, le linguiste, homme  clé de la renaissance d’Israël moderne et de sa langue.

Google Israël qui reste très réservé depuis son arrivée en Israël sur sa politique de logos actualisés à la vie culturelle israélienne changerait-il de stratégie? Il faut l’espérer. Car pour un israélien, il était décevant de voir le logo de Google aux couleurs de Noël sans rappel aucun de Hannouka, ou Google racontant avec son logo, la naissance d’un scientifique quasi inconnu, le jour où Israël fêtait son jour de l’an, le Rosh Hachana du calendrier juif. Ci et là, plutôt rarement, Google Israël s’est rappelé qu’il opérait en Israël. Lorsque notamment, les lettres d’internautes, mi surpris-mi en colère, se faisaient trop nombreuses.

Et voici quelques exemples, de sympathiques logos-Google.  Et si un jour clé de l’histoire d’Israël, Google a “oublié”, dites le sur les réseaux sociaux. Google n’aime pas les critiques, encore moins lorsqu’elles sont justifiées.

Le jour de l’indépendance d’Israël

L’anniversaire de Naomie Shemer

 

 

Le jour de la nouvelle édition du livre le plus célèbre des enfants israéliens, les cinq ballons

Le Jour de Tu Bechvat, la fête des arbres